Optimisation fiscale : découvrez les Fonds d’Investissement de Proximité

Placez un actif financier dans votre portefeuille de patrimoine et réduisez votre impôt sur le revenu ! Vous pouvez par exemple choisir les fonds d’investissement de proximité ou FIP, qui consistent à investir auprès d’entreprises non cotées. Ce type de placement fait profiter d’une défiscalisation en une seule fois, c’est-à-dire « one shot », dont l’investisseur profite dès la première année de sa souscription.

Attention, il doit conserver ses parts pendant une durée de cinq ans : c’est la période minimale d’engagement lui permettant d’opérer à sa réduction d’impôts. Il peut toutefois continuer à conserver ses parts au-delà de cette période s’il le souhaite, par exemple si l’entreprise auprès de laquelle il investit enregistre une performance évolutive et très attractive.

Qu’est-ce que le FIP exactement ?

Le FIP se compose de titres, d’actions, d’obligations, de SICAV, etc. Les titres qui sont généralement des parts que l’entreprise non cotée émet constituent 60% de la composition du fonds. Les 40% restants sont les fonds que choisit l’investisseur. Ce sont des sociétés de gestion, des courtiers ou encore des organismes spécialisés opérant sur internet qui proposent les FIP.

Les risques liés au fonds

Le capital investi dans un FIP n’est pas toujours garanti, en raison de plusieurs facteurs :

  • l’entreprise non cotée peut ne pas toujours percer dans le domaine où elle décide d’investir. Elle se caractérise en outre par sa précarité financière (nous verrons plus bas les conditions d’éligibilité de ces entreprises, en particulier le montant de leur chiffre d’affaires).
  • le porteur de parts perd son capital si l’entreprise fait faillite.
  • l’investisseur doit respecter la période d’engagement de cinq ans, quelle que soit la performance de l’entreprise. En effet, si l’investisseur exécute une sortie en fonds avant l’échéance autorisée, il doit restituer le gain d’impôts qu’il a encaissé à l’administration fiscale.

Par conséquent, il est prudent d’obtenir l’avis de son conseiller en gestion de patrimoine avant de définir le nombre de parts de fonds à souscrire. Cependant, le FIP ne doit pas représenter la majorité des actifs détenus dans le portefeuille de l’investisseur, en raison justement du caractère risqué évoqué plus haut. Les FIP sont par ailleurs spécialement recommandés aux investisseurs fortement imposés.

La réduction d’impôts égale à 25% du placement

25% : c’est le taux de la réduction d’impôt dont l’investisseur va bénéficier ; ladite réduction est calculée à partir du montant du placement. En outre, il est important de rappeler que ces fonds ne sont plus frappés par l’impôt sur la fortune. L’ISF ayant été supprimée depuis le 1er janvier 2018, elle est remplacée par l’impôt sur la fortune immobilière qui, comme son nom l’indique, concerne uniquement les fonds immobiliers.

L’éligibilité de l’entreprise : les critères à remplir

Pour être éligible au FIP, l’entreprise doit être une PME non cotée. Celle-ci exercera dans une zone éligible, et son siège social sera implanté en Union européenne. Comme nous l’avons vu plus haut, les PME éligibles sont celles qui sont plus ou moins en phase d’expansion, et à solidité financière plus ou moins fragile. Les entreprises enregistrant un chiffre d’affaires de plus de 50 millions d’euros ne seront pas éligibles au fonds. Il en est de même dès lors que le nombre d’employés dépasse les 250 salariés.

En savoir davantage sur les FIP sur euodia.fr.

Sachez qu’il existe une variante au FIP : c’est le FCPI ou fonds commun de placement dans l’innovation. Le principe de fonctionnement est le même, c’est uniquement le support, c’est-à-dire l’entreprise sur laquelle repose le placement qui fait la différence entre ces deux fonds. Si les FIP portent une attention particulière sur l’implantation des PME auprès desquelles les fonds investissent, les FCPI tiennent plutôt compte du caractère innovant de celles-ci.

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